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Il y aurait en Ariège environ 23 000 hectares de terrasses, témoins d’un temps où les montagnards devaient s’approprier chaque espace cultivable pour leur survie.
Mais ces terrasses n’appartiennent pas qu’au passé.
La fédération pastorale de l’Ariège et la ville de Foix ont profité des Journées Européennes du Patrimoine pour organiser la fête des «1001 terrasses d’Ariège» à Foix, le 17 aout 2022.
«1001 Terrasses d’Ariège», c’est en fait une action impulsée par la Fédération Pastorale de l’Ariège avec le soutien du département depuis plus de 10 ans.
L’objectif de la journée est de mieux faire découvrir ce travail, mais aussi de «démontrer que même si ces terrasses sont le fruit du travail colossal des anciens, elles peuvent aussi être un lieu de développement des territoires» explique François Regnault (technicien de la fédération pastorale).
Elles sont en effet utiles aux éleveurs pour le pastoralisme, mais aussi aux producteurs (trufficulture, maraîchage, petits fruits, etc.).
Ces derniers présenteront d’ailleurs leurs produits sous la halle aux grains (légumes, jus de fruits, confitures, plantes aromatiques, etc.).
Mais ces terrasses sont aussi une source d’inspiration en matière de techniques de construction en pierre sèche; un savoir-faire maîtrisé par certains artisans ariégeois.
«Les murs en pierre sèche ont des propriétés physiques par rapport au béton, explique François Regnault, c’est aussi plus écologique et pas forcément plus cher»
Un mur de soutènement de 50 mètres de long a d’ailleurs été réalisé pour la mairie de Saint-Martin de Caralp. Et le service départemental des routes a commandé un mur de soutènement routier sur la commune de Pradettes.
Pour la journée de fête, 4 artisans réaliseront un banc en pierre sèche dans le jardin de l’office de tourisme.
Enfin, 3 visites guidées (à 10h30, 14h, et 16h) du site des terrasses de Bentenaous sont prévues.
Un site placé le long du chemin des bonshommes qui relie Foix à Berga et sur lequel est conduit un projet de restauration et de sentier d’interprétation.
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« Pourquoi les Chinois et les Indiens, s’interroge Georges Prat, observent-ils des règles très strictes de construction, et pas les constructeurs de maison des pays occidentaux ? »
Précisons que les règles en question ne sont évidemment pas techniques, mais d’un tout autre ordre, prenant en compte les « vibrations » et « résonances » dont l’être humain ne peut impunément faire abstraction.
L’acte de construire n’est jamais neutre. Il n’est - ou ne devrait être - qu’une expression parmi d’autres d’une présence harmonieuse de l’homme dans l’univers. Nos Anciens, qui ont construit les Pyramides, les cathédrales ou autres « hauts lieux vibratoires », en tenaient compte plus ou moins instinctivement. Ils savaient, préalablement au geste bâtisseur, « capter, là où il le fallait, les énergies venant des entrailles de la terre en même temps que du ciel ».
Don son livre « L’Architecture invisible », G. Prat, lauréat du prix constructeur à Perpignan , nous emmène vers un champ d’explorations et de constats aux frontières de l’étrange. Il y est question de chakras, de points géopathogènes, de mémoire des murs, de géobiologie, de divine proportion universelle (Nombre d’or), de flux sacrés dans la construction d'une maison… Sa démarche, toutefois, se veut « le plus possible scientifique », animée par le souci d’applications concrètes dans la conception de notre habitat (son emplacement, son orientation, sa forme).
Et l’auteur de conclure, expérience professionnelle à l’appui, qu’une maison « maudite » n’est jamais une fatalité et qu’il y a toujours une solution pour la rendre « saine », donc réellement habitable.Il rappelle ainsi à sa manière ce principe fondamental qui a, de tout temps, guidé les bâtisseurs : construire pour l’homme, pour son bien-être. (éditions Arkhana Vox, 1999, 320 pages)
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«C’est toujours un moment que l’on aime bien...» confie Julien M. au moment d’attaquer en ce mercredi de mai sa 9ème saison comme gardien du refuge d’En Beys au côté de Sylvain Freche.
Ils passeront 4 mois à près de 2000 mètres d’altitude, dans ce refuge que l’on atteint en 3h de marche depuis le parking de Fanguil, en plein cœur de la Réserve nationale d’Orlu en Haute-Ariège.
Construit sur l'emplacement d'une ancienne cabane, il a ouvert en 1978, puis a été agrandi en 1988.
Là haut, c’est encore le calme des premiers jours avant le boom des mois de juillet et d’août, «un moment où on a vraiment le temps d’échanger avec les gens qui passent»
Même s’il reste encore des dizaines de cartons à déballer. En 7 rotations, l’hélicoptère a laissé 4,7 tonnes de vivres et de matériels, en présence de nombreux montagnards venus donner un coup de main.
Car derrière la carte postale, la gestion d’un refuge de haute montagne (par définition isolé) implique une sérieuse logistique.
Avec du gaz, des boissons, des conserves, des produits frais (pains, légumes), le refuge pourra tenir jusqu’au prochain ravitaillement au mois de juillet. Le reste est monté à pied.
Et il faut maintenant s’atteler à remettre le bâtiment (d’une capacité d’accueil de 70 personnes) en état de marche. Le «redéplier», comme dit son gardien après des mois de sommeil hivernal.
Des randonneurs, des retraités, des groupes, des scolaires, des pêcheurs... des dizaines de personnes y passeront la nuit.
«L’an dernier on a fait presque 3000 nuitées» explique Julien, qui a vu son métier évoluer au fil des années, avec la démocratisation de l’accès à la montagne.
Les gardiens de refuge sont des écolos avant l’heure, puisque les conditions de la haute-montagne les ont toujours obligé à être économe en énergie et à trier leurs déchets.
Aujourd’hui «la première chose que beaucoup de randonneurs demandent est: est-ce que vous avez des douches ?! On passe aussi notre temps à expliquer d’où vient l’eau et comment on gère les déchets: tout ce que l’on monte en montagne, il faut le redescendre !»
Au refuge d’En Beys, l’électricité fonctionne avec le solaire. Pour l’eau, un captage est installé sur le lac. Le gaz (pour la cuisson et l’eau chaude) est acheminé par les airs. Quant aux déchets, «ils sont redescendus par hélicoptère»
On est loin de la cabane sommaire qui accueillait autrefois les montagnards pour la nuit.
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Il s’en est construit des choses sur Montpellier depuis 2006 : quartier Malbosq entre le Conseil Général à Alco et La Paillade; Port Marianne et parc Marianne; Odysséum; le quartier de l’Ovalie du nom du stade multi-sport récent; et bientôt le quartier d’Oz, jusqu’à l’actuelle auto-route qui va devenir une rocade; sans parler de la peut-être future 2eme gare (TGV). Montpellier est au Sud une ville toute neuve qui respire l’innovation avec ses trams qui descendent jusqu’aux plages. Le tout en 6 ou 7 an ! * dans un autre billet on parlera de Barcelone ville qui a considérablement changée depuis les années 90
quartier Port Marianne Montpellier
C’est là qu’est installée la somptueuse mairie à l’apparence pourtant bien austère avec sa couleur bleu/noire. Réalisée par l’incontournable Jean Nouvel elle tranche par son apparence avec les quartiers environnants, aux couleurs ensoleillées. Cependant force est de constater l’ultra-modernité du lieu : dès le hall d’entrée on a l’impression d’être à L’ONU ou dans quelque autre organisation internationale de ce type. Les alentours de la mairie sont paysagées par sentiers, pelouses et points d’eau. A juste titre car comme son nom l’indique Port marianne devait être une marina à l’origine.
Dans ce quartier neuf où immeubles privés côtoient superbes logements sociaux, un projet d’appartements prestiges va voir le jour : le projet Art Code dont les appartements se vendent 5000€ le mètre carré. On est loin des prix à la rénovation demandés vers les quartiers des Cevennes, Alco ou Gambetta...Même chose pour devis travaux de magasin à Montpellier : les prix ont beaucoup augmentés depuis 10 ans !
Quartier Parc Marianne
Tout proche du précédent, ce quartier s’organise autour d’un vaste parc boisé et à la particularité d’avoir des immeubles et résidences possédant chacun un design original, particulier : immeuble dont la façade est rouge et grillagée; immeuble en fer forgé aux motifs de fleurs et feuilles; immeuble à façade en bois ipé… Les architectes s’en sont donné à coeur joie pour ériger des bâtiments originaux qui rendent reconnaissable ce quartier.
Noter qu’une autre attraction de ce lieu est sa fontaine-miroir parait-il réfléchissante…
Là aussi quartier tout neuf dont le prix moyen à la location atteint 1100€ pour un T3, selon des agences immobilières contactées.
Et donc, juste après ce quartier, en direction des plages vers le Sud, se situera le futur quartier d’Oz, dont rien que le nom promet.
Voila donc effectué un petit tour du Montpellier nouveau, qui, touristiquement pour celui qui aime flâner, constitue une belle promenade : depuis les bords du Lez et du quartier Antigone jusqu’au quartier des Loisir Odysseum ou du côté les quartiers Marianne.
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Elle concerne les passionnés, les confirmés, les débutants, les enfants de moins de 12 ans, les femmes en quête de sensations nouvelles.
Une bible de 76 pages vous explique la réglementation, le classement, les parcours touristiques et labellisés, les rivières, les plans d’eau privés ou pas, les espèces, les contacts, les nouveautés, les animations, les ateliers, les aménagements handipêche.
Ce manuel est disponible dans tous les offices de tourisme, les bureaux de tabac et de presse, les mairies…
La pêche miraculeuse
Zoom sur deux enfants dans les années 60 à Audressein qui péchaient les truites les pieds dans l’eau jusqu’aux genoux en les caressant sous le ventre.
Une tradition courante qui nous a été rapportée dans la vallée par la suite. On avait déjà le dahu des Pyrénées, dans le Castillonnais on a la truite envoutée.
Selon Geneviève et Baptiste, la pêche à la truite est douce et silencieuse, le poisson discret se cache dans un trou d’eau près d’un rocher et reste immobile.
La technique est de s’en approcher tout doucement et de lui chatouiller le bidon, le salmonidé ne bouge pas, sourit de plaisir et se laisse attraper.
Ensuite ces deux gamins de 64 ans nous expliquent qu’ils mettaient leur butin dans leurs grandes poches de pantalon pour échapper au cantonnier qui parvenait malgré tout à leur courir après au moins une fois sur trois. Quand les enfants croisaient le curé du village, ils ralentissaient pour le saluer.
Ce dernier ne manquait pas de leur demander pourquoi leurs poches frétillaient autant ce à quoi les fripons interloqués répondaient en tâtant leurs habits innocemment, qu’ils s’étaient juste baignés dans la rivière habillés et que surement des poissons en avaient profité pour rentrer dans leurs poches.
Quand le cantonnier arrivait à leur hauteur rouge et en sueur, le curé prenait la défense des enfants, enguirlandait le fonctionnaire l’accusant de prendre un malin plaisir à terrifier ces petites âmes angéliques envoyées de Dieu et qu’il pouvait déjà se préparer à venir à la messe le dimanche suivant.
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