• Construction : Bâtir pour l'homme

     « Pourquoi les Chinois et les Indiens, s’interroge Georges Prat, observent-ils des règles très strictes de construction, et pas les constructeurs de maison des pays occidentaux ? »
    Précisons que les règles en question ne sont évidemment pas techniques, mais d’un tout autre ordre, prenant en compte les « vibrations » et « résonances » dont l’être humain ne peut impunément faire abstraction.
    L’acte de construire n’est jamais neutre. Il n’est - ou ne devrait être - qu’une expression parmi d’autres d’une présence harmonieuse de l’homme dans l’univers. Nos Anciens, qui ont construit les Pyramides, les cathédrales ou autres « hauts lieux vibratoires », en tenaient compte plus ou moins instinctivement. Ils savaient, préalablement au geste bâtisseur, « capter, là où il le fallait, les énergies venant des entrailles de la terre en même temps que du ciel ».


    Don son livre « L’Architecture invisible », G. Prat, lauréat du prix constructeur à Perpignan , nous emmène vers un champ d’explorations et de constats aux frontières de l’étrange. Il y est question de chakras, de points géopathogènes, de mémoire des murs, de géobiologie, de divine proportion universelle (Nombre d’or), de flux sacrés dans la construction d'une maison… Sa démarche, toutefois, se veut « le plus possible scientifique », animée par le souci d’applications concrètes dans la conception de notre habitat (son emplacement, son orientation, sa forme).


    Et l’auteur de conclure, expérience professionnelle à l’appui, qu’une maison « maudite » n’est jamais une fatalité et qu’il y a toujours une solution pour la rendre « saine », donc réellement habitable.

     Il rappelle ainsi à sa manière ce principe fondamental qui a, de tout temps, guidé les bâtisseurs : construire pour l’homme, pour son bien-être. (éditions Arkhana Vox, 1999, 320 pages)